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PORT-A-CATH (CHAMBRE IMPLANTABLE)

 

C’est quoi un port-à-cath (PAC) ?

Un port-à-cath (ou chambre implantable) est un dispositif médical implanté sous la peau, relié à un cathéter veineux central.
Il permet d’injecter des médicaments ou de prélever du sang directement dans une grande veine centrale, sans piqûres répétées dans les bras.

C’est donc une voie veineuse centrale permanente, placée sous la peau, au niveau du thorax.

Le port-à-cath est constitué de deux parties :

  1. La chambre (ou boîtier) :

    • Petit réservoir en titane ou plastique biocompatible, placé sous la peau, sous la clavicule.

    • Recouvert d’une membrane en silicone qui peut être ponctionnée plusieurs centaines de fois avec une aiguille spéciale (aiguille de Huber).

  2. Le cathéter :

    • Fin tuyau flexible qui relie la chambre à une veine centrale (souvent la veine cave supérieure via la veine jugulaire ou sous-clavière).

Quelles indications à la pose d’un PAC ?

Le port-à-cath est indiqué lorsque le patient a besoin :

  • De traitements intraveineux longs ou répétés :

    • Chimiothérapie (indication principale)

    • Antibiothérapie prolongée

    • Nutrition parentérale

    • Transfusions répétées

  • Ou lorsque les veines périphériques sont abîmées.

Comment se déroule la pose d’un PAC ?

La pose d’un PAC est réalisée par un radiologue interventionnel :

·  Réalisée sous anesthésie locale (ou légère sédation).

·  Un petit boîtier est glissé sous la peau du thorax.

·  Le cathéter est introduit dans une veine centrale et relié à la chambre.

·  La plaie est refermée par quelques points de suture.

·  La position est vérifiée par radiographie.

Quelles sont les avantages à la pose d’un PAC ?

  • Peut rester en place plusieurs années (souvent 2 à 5 ans).

  • Évite les piqûres répétées dans les veines périphériques.

  • Esthétique et discret : entièrement sous la peau.

  • Faible risque d’infection si les règles d’asepsie sont respectées.

  • Permet l’administration de produits irritants ou concentrés (comme les cytotoxiques).

Quels sont les risques/inconvénients à la pose d’un PAC ?

 

  •  Infection possible (rare, mais nécessite le retrait).

  •  Thrombose ou obstruction du cathéter.

  •  Douleur ou gêne transitoire après la pose.

  •  Manipulation réservée à du personnel formé (utilisation d’aiguille de Huber, asepsie stricte).

 

Combien de temps après la fin de mon traitement puis-je faire retirer mon PAC ?

 

Généralement quelques mois après la fin d’une chimiothérapie, sur décision de l’oncologue, il est possible de faire retirer le PAC.

 

Cette intervention rapide se fait sous anesthésie locale.

21 rue Moxouris, Le Chesnay

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21 Rue Moxouris

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